Cascade de l'Oursière - Vallon de l'Oursière

Il fait beau, alors plutôt que de tourner en rond autant aller en montagne ! Depuis un bout de temps je vois la neige remontée sur Belledonne, du coup la décision est prise je monte à la cascade de l'Oursière. Après manger je pars donc en direction de La Gafe.

12h45 je pars du parking sous un ciel bleu (de chez bleu !)

Les panneaux indiquent 1h30 de montée jusqu'à la cascade, j'me cale sur un rythme et attaque la montée. Arrivé à la première cascade ça crache fort, mais je l'a traverse sans encombre. La seconde en revanche fait plus réfléchir, la cascade disparaît sous un névé, névé qu'il faut traversé...

Après une courte hésitation je le traverse, ça glisse quand même pas mal ! La troisième cascade crache vraiment très fort, avant de la traverser je sors l'appareil photo pour prendre une photo de la chartreuse !

Les chaussures en Gore-Tex sont vraiment appréciable dans ces cas là ! Je ressors de la cascade les chaussures trempées mais les pieds au sec ! La 4ème cascade c'est la bonne : l'Oursière ! Je regarde la montre, et là surprise, la montée ne m'a prise que 45 minutes... Du coup je m'attarde un peu à faire quelques photos, cascade, crocus et compagnie ! Le printemps et sacrément à la bourre là haut !

Je m'emmanche donc à grimper au vallon de l'Oursière juste au dessus, 10 minutes et quelques péripéties plus tard j'arrive au niveau du vallon ! Non sans mal, il y a encore entre 50cm et 1m de neige par endroit, je me suis enfoncé jusqu'à la taille juste en dessous du vallon (et en short c'est rafraichissant !)

Arrivé dans le vallon c'est comme un petit coin de paradis : seul au monde, juste le bruit de la cascade et le chant des oiseaux !

Vu qu'il est encore bonne heure je décide de traverser le vallon pour aller voir ce qui se passe de l'autre coté ! Une bien drôle d'idée, je vais passer une 30 aine de fois à travers la couche de neige, dont une fois les deux pieds dans l'Oursière (et elle est fraiche !). C'est marrant de voir deux saisons s'opposer, l'hiver à laisser une sacrée couche de neige et le printemps tente de marquer son territoire... Je m'arrêterais en dessous du pierrier, mes tibias sont bien assez marqués par les rochers cachés par l'épaisse couche de neige !

Au retour je prends le temps de pousser un peu le bouton, et le résultat n'est pas dégueu !

J'ai encore pas mal de temps devant moi, du coup j'en profite pour faire une petite sieste au bord de l'Oursière (dure la vie, très dure !) dans un cadre plutôt agréable...

Après cette dure après midi il me reste qu'à redescendre, redescente avalé en une 30aine de minutes !